Burn-out : L’accompagnement du burn-out

Burn-out : L’accompagnement du burn-out

Le burn-out comporte trois phases :

  • Un sentiment d’épuisement émotionnel :
    impression d’être « vidé », d’avoir « brûlé ses réserves »
  • Une forte dépersonnalisation :
    baisse de l’estime personnelle, isolement, impression de ne plus satisfaire aux attentes professionnelles et/ou personnelles
  • Un sentiment de détérioration de l’accomplissement personnel au travail

La phase de burn-out est caractérisée par la perte du sens au plus profond. Il est indispensable que la personne ait recours à un accompagnement à la fois médical et psychologique.

Le burn-out est caractérisé par son état de phase brutal. Cette phase est extrêmement statique. Ce qui est remarquable est la brutalité de survenue. Autant le processus (burning out) peut être lent et insidieux, autant la phase (burn-out) arrive avec brutalité.

Les manifestations physiques présentes sont souvent un ralentissement psychomoteur avec une réflexion lente. Le discours est souvent pauvre. La personne semble tournée vers elle-même. Les yeux sont souvent fixes avec un évitement du regard de l’autre. On peut nommer cette attitude de « sidération physique ».

Sur le plan psychique il existe une indifférence voire une anesthésie émotionnelle qui se manifeste sous la forme d’un détachement vis à vis d’autrui et de tentatives d’évacuer les émotions et les sentiments. On peut nomme cette phase de « sidération psychique ».

Il existe un évitement comportemental et social. Ce phénomène conduit la personne à l’isolement. Pour autant, il n’existe pas encore d’introspection. Le phénomène semble est une perte du goût de vivre (Athymhormie). La caractéristique principale est la perte du sens au plus profond du terme.

Le principal diagnostic différentiel est la dépression. Certaines dépressions peuvent prendre ces aspects cliniques. Ce qui permet de faire la différence est que le burn out fait suite au processus de burning out. Il est contextualisé par rapport à un environnement. Enfin, sur le plan biologique, autant dans la dépression, les hormones issues du cortisone sont anormalement élevées, autant elles sont effondrées dans le cas du burn out. Néanmoins, la dépression reste la complication majeure du burn-out.

Diagnostic du burn-out

Avant d’envisager un traitement, il faut s’assurer de la présence d’un burn-out. Sa confirmation n’implique pas l’existence d’une maladie, mais d’un état susceptible d’entraîner des troubles psychiatriques et/ou somatiques.

L’instrument de mesure le plus répandu dans le monde est le Maslach-Burnout-Inventionary (MBI), qui ne prétend cependant pas régler le problème du diagnostic et qui n’est d’ailleurs pas validé sur le plan du diagnostic différentiel.

Vous pouvez vous tester en réalisant le test sur notre site : Test d’évaluation du burn out

NB : Les diagnostics de burning out ou de burn-out doivent être réservés à des situations répondant à un certain nombre de critères précis. Il s’agit d’un syndrome caractérisé par des manifestations cliniques d’une certaine intensité et par une relation de causalité spécifique. Quelque soit le résultat au test, il est conseillé de consulter votre médecin.

Voir notre offre d’accompagnement du burn out.