Confinement : “Apprécier le confinement”

Le Message Sérénité 4 – Apprécier le confinement

Le Message Sérénité 4 : Voir également la vidéo sur YouTube

Confinement : “Apprécier le confinement”

Avec plus de 4 milliards de personnes soit la moitié de l’humanité confinée, une conscience est apparue comme jamais : nous appartenons au village global.

Chaque matin, New York regarde Londres qui regarde Paris qui regarde Rome qui regarde Pékin. Nous sommes presque toutes et tous confinés.

Même si nous vivons le confinement de manière totalement différente, cette période nous invite à repenser notre rapport au temps, à l’espace, mais surtout nous confronte à l’isolement.

Les possibilités de se retrouver au calme, sont sources de bénéfices pour certains et sources d’angoisses pour d’autres.

Entre distractions et activités multiples pour « occuper » ses journées, les conseils en tout genre ne manquent pas pour nous aider à « passer » le temps.

La réalité, est que cette période renvoie un grand nombre d’êtres humains à eux-mêmes… Et à leur solitude. C’est surtout et aussi une opportunité pour ceux et celles qui en ont la possibilité, de prendre le temps d’observer notre monde et nos vies en ce qu’ils ont d’essentiel.

Donc de réfléchir sur la vie, sur sa vie et la direction que l’on souhaite lui donner. Voilà, ce à quoi peut nous inviter le confinement.

C’est ce que je vous propose de voir dans cet article.

Le confinement est vécu différemment selon chacun.

Cela dépend beaucoup de l’environnement et des conditions dans lequel on le vit, mais aussi et surtout, de ses propres dispositions. De ses capacités à vivre la solitude, l’isolement, confronté au calme, au vide parfois.

Ce confinement met de nouveau en avant la fracture qui s’est dessiné depuis longtemps dans nos sociétés.

Pour reprendre les propos de Natacha Polony, (« Coronavirus, confinez-vous avec grâce bandes d’incultes ») « La fracture qui se dessine n’est pas seulement entre les villes et les campagnes. Elle s’insinue au cœur de nos vies. Entre ceux qui doivent continuer à sortir pour travailler, certains de plein gré, d’autres contraints et forcés, et la peur au ventre. Entre ceux qui vont continuer à être payés et ceux qui n’ont plus rien. Entre ceux qui, confinés chez eux, sont au chômage technique et ceux qui doivent, depuis leur ordinateur, assurer le même travail que s’ils étaient au bureau, dans un pays en état de marche. Entre ceux, enfin, qui ont des enfants et ceux qui n’en ont pas. »

A qui s’adresse ma vidéo, mon article sur le confinement ?

J’ai lu plusieurs articles pour préparer cette vidéo.

Globalement, j’ai constaté 2 positions opposées : Il y a ceux qui font l’éloge du chez-soi… et ceux qui font… l’anti-éloge du chez soi… Il y a ceux qui nous invitent à occuper nos journées… et ceux qui nous invitent à ne rien faire

Et qu’il n’y a peut-être pas qu’une seule voie à imaginer pour le confinement… Force est de constater, qu’en cette période de confinement, nous sommes invités à rester chez nous.

Donc cette vidéo est destinée à aider celles et ceux qui vivent difficilement ce confinement, à l’intérieur de chez eux, en eux.

Et plus particulièrement, je souhaite adresser ce message à tous les êtres humains, mais surtout à ceux qui sont seuls, qui auront le temps de voir cette vidéo, qui se sentent à l’étroit et à toutes celles et ceux qui cherchent comment le vivre de manière plus  instructive, plus consciente et plus sereine.

Le Message Sérénité

Le confinement est une formidable opportunité de prendre le temps de réévaluer ses priorités de vie et d’envisager l’essentiel à venir pour vos vies.

Voici mes 4 conseils…

1. Relativisez et ayez des rituels

Pourquoi et Comment ?

Déjà, nous ne sommes pas « en guerre ». Pendant la guerre de 14-18, bon nombre de « poilus » ont passé des mois dans les tranchées. Nous avons à vivre ce confinement 1 à 3 mois maximum, à la maison. Et le confinement total n’est pas interdit, nous pouvons encore sortir, nous promener, nous approvisionner ou faire du sport par exemple.

Même si je ne sous-estime pas l’effort individuel et collectif à réaliser, cette contrainte est psychologiquement et humainement acceptable.

Est-ce dangereux pour notre santé ?

Selon le neurophysiologiste Rodolfo Llinas, le confinement, sur une période de 2, 3 mois, n’aura aucun effet sur le cerveau.

« À condition de ne pas commettre d’absurdités, le fait de ne pas travailler n’endommage pas le cerveau » – Rodolfo Lllinas

Comment rester tout le temps chez soi et traiter ce sentiment omniprésent de peur et/ou d’isolement dans sa vie quotidienne ?

Il n’existe pas de réponse toute faite à ce type de question.

En dehors de mes 2 précédentes vidéos sur la peur, je vous invite d’abord à revoir votre conception élémentaire des choses, reconnaître que la vie ne sera jamais exempte de problèmes, jamais totalement dénuée de danger.

Il faut s’y résoudre, c’est ainsi. Ça n’est pas du fatalisme, c’est une réalité de la vie.

« Il existe et existera toujours des risques. On ne peut vider la vie, sa vie, de tout danger, c’est la réalité toute nue… » – Sa sainteté Le Dalaï-Lama

Les situations de danger peuvent survenir à tout moment. Ce fut le cas pour les attentats, c’est le cas actuellement pour le Covid-19. Ce le sera demain pour d’autres événements.

En de telles circonstances, il suffit simplement d’accepter la possibilité qu’il arrive ou qu’il peut arriver quelque chose, même le pire.

Suggestions : N’hésitez pas à contaminer vos proches de votre sérénité et de votre confiance en l’avenir par des comportements de prise de recul et de distanciation face aux événements.

Par ailleurs, sachez que le confinement est une opportunité incroyable de se poser. C’est l’occasion de s’offrir une « retraite », un moment pour soi, si rare dans nos sociétés trop agitées.

Cela n’enlève en rien la possibilité de garder le lien avec son entourage, sa famille et ses amis.

La question qui se pose surtout est :  Comment structurer son temps, organiser sa journée ?

Leçon de confinement

Nelson Mandela a passé 27 ans de sa vie en prison et s’en est sorti avec le succès que l’on connaît.

Comment a-t-il fait ? Il s’est réfugié dans l’exercice !

Mandela considérait que cette routine était la clé à la fois de sa santé physique et de sa tranquillité d’esprit.

« L’exercice dissipe les tensions, et la tension est l’ennemie de la sérénité.  J’ai découvert que je travaillais mieux et pensais plus clairement lorsque j’étais en bonne condition physique, et je me suis donc inflexiblement plié, toute ma vie durant, à la discipline de l’entraînement » – Nelson Mandela

Mandela pensait que l’habitude de faire de l’exercice toute sa vie durant l’avait aidé à survivre à la prison et à en sortir prêt à relever les défis qui l’attendaient.

Des mots qui parleront sans doute à tous ceux qui se retrouvent aujourd’hui, du fait de l’épidémie de Covid-19, contraints d’affronter des mois de confinement dans des conditions d’exiguïté.

Suggestions : Ayez des rituels quotidiens, hebdomadaires, une forme de routine, des activités qui nourrissent à la fois votre corps, vos émotions et votre mental. (Schéma)

« La vie en prison est une question de routine : Chaque journée est identique à la précédente, chaque semaine également, de sorte que les mois et les années se fondent les uns dans les autres. » – Nelson Mandela

2. Distinguez distractions et activités épanouissantes

Il est parfois bien difficile de rester cloîtré sans rien faire, et de voir alors surgir des pensées qui ne nous auraient sûrement pas traversé l’esprit si nous avions pu nous affairer dehors, dans le monde.

Pour éviter cela, nous tentons de nous divertir : toute distraction, futile ou sérieuse, est bienvenue.

En réalité, il ne s’agit pas de simples loisirs de temps libre, mais d’une forme d’esquive : se divertir, conformément à son étymologie latine divertere, signifie “se détourner”.

Se détourner de quoi, de qui ?

Le divertissement désigne ces occupations qui nous permettent d’ignorer ce qui nous afflige, de détourner le regard des problèmes de l’existence, la mort notamment, ce que j’évoquais dans la précédente vidéo.

Mais le divertissement nous permet surtout de nous détourner de nous-même !

“Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, se sont avisés pour se rendre heureux de n’y point penser” ! – Blaise Pascal

A quoi nous confronte le confinement ?

Le confinement nous confronte au temps, à l’espace, à nous-même.

Les deux premières notions sont extrêmement relatives d’un point de vue scientifique mais aussi culturel.

Par exemple, j’adore ce proverbe Africain qui dit « Vous les occidentaux, vous avez des montres, nous, on a du temps… »

Le confinement nous confronte aussi et surtout à l’isolement et à la solitude.

Il nous oblige à porter un regard sur notre rapport au temps, mais aussi à l’espace et à notre vie intérieure.

Il nous force, et c’est la bonne nouvelle, à l’introspection, à prendre du temps pour soi et à la créativité !

En août 1743, pour endiguer la peste Messine, Rousseau choisit de « vivre cette quarantaine dans les règles de l’art ! »

“Seul je n’ai jamais connu l’ennui, même dans le plus parfait désœuvrement : mon imagination, remplissant tous les vides, suffit seule pour m’occuper” – Jean-Jacques Rousseau

Rousseau nous enseigne, par l’expérience, qu’il est  possible de ne pas s’ennuyer et de faire appel à son imagination pour remplir tous les vides

Le temps

Qu’est-ce que le temps ?

Avec le confinement, certains d’entre nous ont du temps… beaucoup de temps… Mais qu’est-ce que le temps pour chacun d’entre nous ? pour chacun d’entre vous ?

Je vous propose un exercice !

Terminer cette phrase : « Le temps, pour moi, c’est… »

« De l’argent ? De l’ennui ? Du temps pour les autres ? Du temps pour soi… ? Du temps pour se faire du bien… ? Du temps pour grandir, évoluer ? Du temps pour aimer ? Du temps pour nourrir les aspirations de votre âme ? Autre ? »

Et si ce confinement nous permettait de revisiter nos priorités ?

Et si ce confinement nous permettait, pendant et après le confinement, de donner la priorité aux choses prioritaires dans nos vies ?

Et si la « vraie richesse » était d’avoir du temps ?

Alors, à quoi avez-vous envie de consacrer votre temps ?

… Notez que dans consacré, il y a « Sacré »

Pour faire le lien avec la précédente vidéo, je vous fais une première suggestion, mettre un peu de sagesse dans ce temps : « Sagesse pour notre temps »

« La vie est courte et le temps nous est compté. Pour réjouir le cœur de ceux qui traversent à nos côtés le chemin d’obscurité. Oh ! Convertissez-vous à l’Amour ! Transformez la haine en douceur » – Henri Frédéric Amiel (1821-1881)

L’espace

Entre la distanciation sociale et le confinement, le Covid-19 n’a pas seulement modifié notre rapport au monde, aux autres ou au temps, mais tout d’abord à l’espace.

Sans me considérer heureux, ni chanceux, ni sans vanter l’exaltation du voyage immobile de Blaise Pascal qui nous dit que « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre », et sans vouloir culpabiliser les personnes qui ont des difficultés à tenir en place, je dois reconnaître qu’avoir travaillé sur moi, m’être accordé des semaines de retraite, d’avoir appris à méditer, et d’avoir apprivoisé mes émotions et mes peurs, cela m’aide beaucoup, aujourd’hui, à bien vivre ce confinement. 

« Lorsque parfois je me mets à considérer les divers tourments des hommes, les troubles et les dangers auxquels ils s’exposent… je vois que tous leurs malheurs viennent d’une seule chose, qui est de ne savoir demeurer au repos dans une chambre. » – Blaise Pascal (1623 – 1662)

Montesquieu avait raison, nous sommes des animaux sociaux, nous avons besoin du contact humain.

Ce confinement nous fait prendre conscience de l’importance des rapports humains et non virtuels.

Il met en avant l’impérieuse nécessité de prendre conscience de 3 éléments fondamentaux :

  • Notre caractère social
  • Notre caractère interdépendant les uns vis à vis des autres
  • Notre humanité commune

Mais en l’instant, la question qui se pose, confronté à cet espace, différent encore une fois selon les personnes, et je m’adresse ici à celles et ceux qui ont un espace réduit.

Que faire dans ce peu d’espace ?

Que faire quand on manque d’espace (bien que nous ayons la possibilité de sortir) dans une chambre trop petite alors qu’on aurait besoin d’une surface, d’un lieu plus étendu ?

Comment gérer ce vide, cette solitude, cet isolement ?

C’est ce que je vous propose de voir juste après en commençant par identifier ce que sont et ce que permettent, l’isolement et la solitude.

3. Apprenez à apprécier votre solitude

Chaque fois que nous avons du temps libre, nous sommes pour la plupart en quête de divertissements.

La télévision ou la radio qui se donnent à d’incessants bavardages sont d’ailleurs devenus le nouvel évangile pour certains.

Pourquoi ?

Car nous avons besoin d’être divertis, amusés, arrachés à nous-même.

En réalité, nous avons peur d’être seul, peur d’être privé de compagnie, peur d’être privé de distractions d’une espèce ou d’une autre. La plupart des gens sont constamment occupés parce qu’ils ont peur de se retrouver face à eux-mêmes.

Nous ne sommes que très peu capables de nous promener en forêt par exemple, sans parler, sans rien faire d’autre que marcher tranquillement et observer les choses autour de nous et en nous.

C’est une chose que nous ne faisons pratiquement jamais car en général, nous nous ennuyons énormément. Nous sommes pris dans le train-train de la vie quotidienne.

Cela explique l’importance majeure des dispositifs de notre civilisation moderne dans le divertissement professionnel, la distraction standardisée.

Et la plupart d’entre nous deviennent de plus en plus distraits, sophistiqués, matérialistes.

La multiplication des désirs est la preuve que nous voulons être constamment divertis parce qu’intérieurement, n’en déplaise à certain(e)s, nous sommes ternes, vides, médiocres.

Nous pensons, avons des idées, des concepts mais si peu de créativité, de courage et d’amour.

En définitif, nous essayons de fuir notre solitude.

Et la solitude, qu’est-ce que c’est ?

La solitude

La solitude c’est s’autoriser à se rencontrer. C’est s’autoriser à “cheminer vers soi”.

La solitude ne s’explique pas, elle s’expérimente.

« Les concepts divisent, les expériences rassemblent » – Arnaud Joubaire

Pour certains d’entre vous, le terme n’est peut-être pas très familier mais le sentiment, lui, vous le connaissez très bien.

Jiddu Krishnamurti dans « La nécessité d’être seul » nous explique très bien ce que sont l’ennui et la solitude. Ecouter Audio : « La nécessité d’être seul »

Pour lui « la cause de l’ennui n’est autre que la solitude ».

C’est pour échapper à la solitude que nous voulons être ensemble, avoir des divertissements en tout genre or « nous ne pouvons devenir acteur de nos vies uniquement si nous comprenons la solitude et la dépassons »

« La solitude assumée est toute autre chose. C’est un état de liberté qui naît lorsque l’on a traversé le sentiment de solitude et qu’on le comprend »

« Dans cet état de solitude assumé, nous ne comptons plus sur personne au plan psychologique, nous ne sommes plus en quête de plaisirs, de réconfort ou de reconnaissance. »

C’est un parfait état d’autonomie. Je dis bien d’autonomie, pas d’autosuffisance !

Pour Krishnamurti, « Ceux qui savent être intérieurement seul, ceux dont l’esprit et le cœur sont libérés de la douleur de la solitude, ceux-là sont de véritables personnes car elles sont capables de découvrir par eux-mêmes ce qu’est la réalité. Ils sont en mesure de recevoir cette chose qui est éternelle. »

Une véritable ode à la solitude !

A titre personnel, j’expérimente depuis très longtemps ce sentiment de solitude et je vous invite à découvrir mes réflexions, sur la solitude et ce sentiment de solitude dans l’article que j’ai rédigé le 8 mai 2018.

Article : « Solitude : Sentiment désagréable ou voie d’éveil ? »

Ce que je peux vous dire est que cette solitude a été une merveilleuse voie d’apprentissages et de conscience, pour moi.

Un peu de poésie

Poème écrit par le poète Hafiz (poète, philosophe et mystique persan XIV ème siècle)

N’abandonne pas, si vite, ta solitude

Laisse là te meurtrire plus profondément.

Qu’elle fermente et te donne du sel

Comme peu d’ingrédients humains,

Ou même divins en seraient capables.

Quelque chose manque dans mon cœur ce soir,

Qui a donné à mes yeux cette douceur,

Et à ma voix cette tendresse.

Qui a rendu mon besoin d’amour

Absolument

Clair.

4. Méditez sur vos valeurs, votre vie, le monde que vous souhaitez pour après

Pourquoi ?

Car ce qui donne du sens à nos vies, c’est l‘incarnation de nos valeurs !

Donc je vous invite à réfléchir à la vie, à votre vie, à vos valeurs et vos besoins fondamentaux.

Beaucoup de personnes ne peuvent pas ou ne prennent pas assez de temps pour réfléchir à leur vie et à la vie. Pourtant, ces sujets sont à prendre au sérieux.

Pourquoi ?

Pour ne pas avoir de regrets / Cf : Bronnie Ware (5 regrets en fin de vie)

« Tire les leçons du passé. N’arrive pas à la fin de ta vie en découvrant que tu n’as pas vécu. Car ils sont nombreux, ceux, qui au bout de la route, se retournent et voient la joie et la beauté qui n’ont pas pu être leurs, à cause des peurs qu’ils vivaient » – Eau tranquille

Méditer sur quoi ?

Sur la beauté, la bonté et la vérité

« La bonté, la beauté et la vérité furent les idéaux qui ont illuminé ma route et qui, jour après jour, m’ont redonné le courage d’affronter la vie dans la bonne humeur… » – Albert Einstein

Vos valeurs ?

Une suggestion de méditation active, de réflexion pour ce confinement :

Méditez sur les valeurs de la devise Française par exemple : Liberté / Égalité / Fraternité ?

Et sur des sujets importants tels que la santé et l’information ?

Puis, enfin, sur le monde que vous souhaitez pour demain, dans lequel vous souhaitez vivre ?

Quelques références pour nourrir votre réflexion et votre action

Les conseils ne manquent pas pour faire face au vide du confinement, vous en trouverez de nombreux sur le net, et, vous l’aurez compris, je n’ai pas l’intention d’y ajouter une liste de distractions.

Alors, faut-il faire quelque chose ? Ne rien faire durant ce confinement ?

Les deux ! Mais à vous de choisir à quoi vous souhaitez consacrer votre temps et quel espace, intérieur ou extérieur, vous souhaitez investir ?

Se poser, se reposer, méditer sur la vie

L’art de ne rien faire – Catherine Laroze / L’art de ne pas travailler – Ernie Zelinski / Le pouvoir du moment présent – Eckart Tolle / L’art du calme intérieur – Eckart Tolle / La plénitude de l’instant – Thich Nhat Hanh / Sagesses pour notre temps – Hélène Exley

Audios

La nécessité d’être seul” de Jiddu Krishnamurti

La maîtrise de l’amour” – Don Miguel Ruiz 

Se former, se cultiver, s’instruire

Une proposition de France Culture : CULTURE&COMPAGNIE, une webradio dont les programmes ont été adaptés pour les personnes en confinement. Une radio dont le programme évite soigneusement de parler de COVID19, et propose des reportages, méditation, interviews, etc…

Conclusion

Quels sont les bénéfices du confinement ?

La nature reprend ses droits ! Du temps ! La possibilité de s’intéresser à l’essentiel ! Se poser les bonnes questions

Vit on une crise ?

Non, une opportunité en Chinois mais aussi en grec krisis qui signifie « faculté de distinguer » donc une possibilité d’évaluer, de réévaluer sa vie, nos vies, en ce qu’elles ont d’essentiel

Je souhaite terminer sur le témoignage d’une personne que j’accompagne en coaching et qui me disait ceci dernièrement :

« Grâce au confinement, je me retrouve… mon esprit, mon environnement sont moins pollués, la nature aussi…  on la laisse tranquille, j’ai l’impression qu’elle est heureuse… la nature reprend ses droits… sans l’homme qui la perturbe… et moi j’arrive à m’épanouir… dans un peu plus de silence…. je ne suis plus pollué par le téléphone…  j’ai moins de vie sociale, moins d’obligations… mais je me retrouve face à moi-même… Dans ce présent, je me sens bien… Je reste en retrait, c’est une parenthèse et cela me fait du bien… car il n’y a plus d’agitation, plus besoin de résultats… Je reste dans le présent… J’ai un peu la trouille de l’après quand même… La seule chose qu’il me manque : du lien réel. Pas les apéros virtuels, plutôt du lien, de la tendresse car j’ai tout le reste. Durant cette période je me suis intéressé aux étoiles, au ciel… je n’avais jamais pris le temps de le faire… il y a tellement de choses intéressantes que j’aimerai faire… »

Comme cet homme, allez-vous vous autoriser à rêver… ?

Vous l’aurez compris, pour certains, le confinement est l’occasion de s’accorder du temps personnel pour faire le point et se projeter positivement dans l’avenir.

Peut-être avec de nouvelles intentions, de nouveaux projets qui font chanter votre cœur et votre âme.

Et peut-être que cette pandémie va nous permettre de voir « précipiter l’émergence d’un nouveau modèle ? »

Je vais vous faire un aveu, j’ai un rêve !

Je rêve d’un autre monde, d’un autre modèle, d’une autre société !

C’est ce que nous verrons dans le prochain article sur le thème suivant « Inventer un autre modèle ».